Nos retrouvailles
Elisabeth est architecte, son mari est DRH. Ils vivent dans un immeuble bourgeois. De l’autre côté de la cour, un homme inconnu, d’une quarantaine d’années, s’installe dans un appartement. Il y a là un piano, des cartons. L’homme regarde par la fenêtre. Un jour, dans la cour de l’immeuble, Elisabeth croise l’homme au piano et le reconnaît instantanément. Ces retrouvailles inattendues provoquent chez elle une surprise et même un choc : l’homme n’est autre que son amour de jeunesse. A partir de ce jour-là, tout bascule…
Josée Dayan filme l'actrice, la femme, avec fascination : sa silhouette gracile emportée par un émoi adolescent, sa gravité étrange et lointaine, cette classe absolue mêlée d'insolence. Quelque part un peu au-delà de la fiction, Nos retrouvailles ouvre un dialogue entre passé et présent, et touche comme une renaissance. Trente ans après La Femme d'à côté, Josée Dayan composent une belle variation sur le thème des retrouvailles passionnelles. Comme dans un rêve de cinéma, l'amoureuse vibrante et possessive de Truffaut est là : c'est Fanny Ardant, regard sombre, sourire immense (…)un très juste portrait de femme au bord de la rupture, prise au piège d'une existence confortable mais vide des élans de la jeunesse. Télérama