Pendant la campagne électorale de l'élection présidentielle française de 2012, Jacques Chirac assiste en témoin, quelque peu impuissant, à la confrontation entre les deux candidats principaux, François Hollande et Nicolas Sarkozy. Diminué par l'âge et la maladie, il rêve pourtant de jouer un rôle dans cette campagne. C'est ainsi que dans son sommeil, il s'échappe de la vie quotidienne et s'imagine rencontrer en secret François Hollande pour le conseiller afin de vaincre Nicolas Sarkozy qui l'avait trahi en 1995.
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On se régale devant cette Dernière Campagne, qui évoque sans détour l’élection présidentielle de 2012. Bernard Stora s'y autorise une broderie fantaisiste autour d'une « vraie » déclaration de Jacques Chirac (annonçant en 2011 qu'il voterait pour François Hollande), pour réinventer l'ex-président en homme quadruplement empêché — par son âge, ses proches, son procès perdu, ses errances mentales —, qui se rêve, par volonté de reprendre le contrôle de son existence autant que par désir de régler ses comptes avec Nicolas Sarkozy, en coach personnel de François Hollande.
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